Pourquoi j’ai eu le syndrome de Calimero !
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Osez vous améliorer… Atteindre vos objectifs et créer la vie de vos rêves c’est possible ! uniquement si vous prenez la ferme décision de prendre dès maintenant le contrôle de votre vie !
Le syndrome de Calimero, la plainte universelle
Aujourd’hui je vous parle de mon enfance et les troubles que j’ai pu avoir et le pourquoi de transformer sa vie !!
Ils sont usants et déprimants les gens qui disent toujours ça !! C’est vraiment trop injuste !
« Qui n’a jamais exprimé la plainte de Calimero » ?
Calimero est un personnage de fiction de dessin animé italien.
Un poussin anthropomorphe charmant mais malchanceux : seul poussin noir dans une portée de jaunes, il porte sur la tête sa coquille d’œuf à moitié brisée.
Vous pouvez avoir le livre, Le syndrome de Calimero de Saverio Tomasella, en allant sur Amazon
« C’est vraiment trop injuste » !
« Qui n’a jamais exprimé la plainte de Calimero » ?
Qui n’a jamais, aussi, pesté contre les bougons, grincheux et grognons qui passent leur temps à formuler leurs griefs ?
Saverio Tomasella, psychanalyste, s’adresse ici aux Calimero qui voudraient devenir moins râleurs, ainsi qu’aux proches de ces individus difficiles à vivre.
Nous faisons tous partie, plus ou moins consciemment, de cette cohorte d’éternels mécontents.
Alors, comment sortir de la plainte ?
L’auteur montre qu’en identifiant les maux véritables qu’elle recouvre, en reconnaissant, chacun dans son parcours de vie, les souffrances qui n’ont pas été entendues, il est possible de retrouver le goût de vivre sans se plaindre – et même dans la joie
Il y a la fin du livre, des lignes consacrées à une forme de guérison.
Mais l’essentiel de la somme explique en quoi la plainte est déjà une action, ce qu’elle raconte des bougons et aussi, comment elle relaie notre insatiable besoin de consolation.
« C’est vraiment trop injuste ! », répétait inlassablement Calimero.
Ce poussin noir à la coquille d’œuf sur la tête qui adore se lamenter à longueur de journée a inspiré le psychologue et psychanalyste Saverio Tomasella.
Des Calimero, nous en connaissons tous dans notre entourage.
En général, ils nous agacent bien plus qu’ils appellent l’empathie.
Leurs gémissements incessants nous paraissent souvent exagérés ou sans fondement.
Plutôt que de les consoler, on a tendance à les fuir.
Mais pour S. Tomasella, la plainte des Calimero cache des injustices bien plus profondes.
Des expériences infantiles malheureuses dont ils n’ont jamais pu parler, comme des parents qui les réprimandaient sans raison, des enseignants qui se moquaient d’eux, le favoritisme envers un frère ou une sœur, etc.
« Une plainte peut jouer le rôle de paravent, escamotant un abus plus important et non résolu, dont il ne semble plus légitime de parler ou qui a été complètement occulté. »
Ce n’est donc pas d’une broutille actuelle dont se plaint Calimero, mais de bien autre chose.
En s’appuyant sur une recherche auprès de ses patients et sur d’autres empruntées à ses collègues, S. Tomasella étrenne ainsi ce qu’il nomme le « syndrome de Calimero ».
Le petit poussin noir incarne
« cette réalité d’immense fragilité que nous avons tous connue et dans laquelle se retrouvent tous les enfants ».
Le fait, à un âge précoce, de vivre des injustices, un défaut de protection ou de consolation, peut donner lieu à un sentiment d’impuissance qui s’enracine.
L’objet de la thérapie est de mettre des mots sur ce vécu afin de l’évacuer.
Il s’agit de sortir d’une logique d’urgence vitale où tout semble pouvoir anéantir la personne à tout moment, où tout le monde semble se liguer contre elle.
Pour S. Tomasella, c’est ainsi qu’on aidera petits et grands Calimero à changer d’attitude vis-à-vis de soi, des autres et des aléas de la vie.
La plainte vient du mot frapper
Le mot vient du verbe latin plangere, qui veut dire frapper.
C’est donc tout sauf un terme passif.
Bien sûr, il s’agit aussi de se frapper la poitrine pour montrer sa douleur, mais la traduction physique prouve que se plaindre remplit une fonction.
Dans de nombreuses cultures, les pleureuses accompagnent encore le deuil collectif.
A travers ce rite, la plainte crève un abcès, permet la cicatrisation.
Et l’injustice
Adulte, j’avais développé l’insécurité et des problèmes de santé qui m’ont rendu maussade.
Jamais, avant avoir été faire les consultations, je n’avais fait le lien entre ma déprime et mon enfance chahutée.
Chez le Calimero, la confusion et l’émotion prennent souvent le pas sur la raison.
Parfois, le mur construit pour survivre est trop épais. Ou la litanie relève du choix de vie.
Comme une protection.
Conclusion sur le syndrome de Calimero
Il n’est pas simple de savoir si l’on est bien émotionnellement, en bonne santé en quelque sorte.
Moi j’ai du attendre de trop longue année pour comprendre mon traumatisme, mais mieux vos tard que jamais et avec une bonne thérapie, ouf, le passé est derrière moi!!
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